31 oct. 2011

Thierry Dusautoir, l’enfant d’Abidjan.

La coupe du monde de rugby 2011 comme on s’y attendait un peu a été remportée par les All Blacks. Si les néo zélandais sont toujours impressionnants dans l’exécution de la «haka », leur célèbre danse guerrière, leurs performances sportives, elles sont en demi teinte. En témoigne cette finale remportée de justesse face à la France 8 – 7. Les Bleus n’ont pas du tout démérité. Ils ont même montré leur meilleur rugby lors de cette finale aux dires de certains spécialistes.



Capitaine courage et meilleur joueur de la planète.
        Les français ont évité la déculottée que leur promettaient tous les pronostics après les prestations calamiteuses des phases de poule. C’est en partie grâce aux performances exceptionnelles de leur capitaine Thierry Dusautoir. En plus d’être auteur de l’unique essai français lors de cette finale perdue, Thierry a su donner de la voix pour remobiliser ses coéquipiers et les emmener à se surpasser au moment où l’équipe était en proie aux doutes. Auteur d’une saison exceptionnelle unanimement saluée par la presse spécialisée, ce colosse de 1,88 mètres pour près de 100 kilos n’est pourtant pas le genre de joueur que vous entendrez beaucoup dans les médias. Il fait plutôt le travail difficile sur le terrain. Dark destroyer, c’est ainsi qu’il a été surnommé par ses adversaires lorsqu’il a à lui tout seul maîtrisé toute l’attaque néo zélandaise en effectuant 29 plaquages avec 100% de réussite ! Une performance inouïe pour un seul joueur en un seul match. C’était le  6 octobre 2007 lors d’un mémorable quart de finale de coupe du monde où pour la premières fois, la France battait les mythiques All Blacks. Ce jour là il a gagné ses galons de titulaire en équipe de France, lui qui n’était que remplaçant. 
           Sacré meilleur joueur de la planète par l’International Rugby Board le lundi 24 octobre dernier, ce fantastique leader à reçu le plus bel hommage de ses coéquipiers lorsque ces derniers lui ont fait une haie d’honneur à la cérémonie de remise du trophée. Et pourtant, rien ne prédestinait cet homme de peu de parole à une telle carrière. Il a même failli refuser l’offre de capitanat de l’équipe de France !

Dusautoir, cœur d’Ivoire.
              Il est né à Abidjan le 18 novembre 1981 d’un père français, Bertrand Dusautoir, prof de physique-chimie dont les parents sont installés à Divo, au sud-ouest de la Cote d’Ivoire depuis 1948. Sa mère Kekane Gbeuli est une femme Bété de côte d’ivoire. C’est donc à Divo, sur la ferme de ses français de grands parents qui cultivaient le café et le cacao que le petit Thierry grandira en compagnie de son frère et sa sœur ainés. A 10 ans, il quitte la Côte d’Ivoire avec ses parents pour poursuivre ses études en France. Il n’a pas idée des difficultés qui l’attendent dans ce pays. 
           C’est d’abord le père qui sombre dans la dépression. Puis c’est le divorce de ses parents. Pour faire face aux charges familiales sa mère se remet aux études: un DEUG de droit, puis un diplôme d’aide soignante. Elle cumulera également les petits boulots pour améliorer le quotidien. Thierry vit mal cette situation. Il ne supporte plus d’être un fardeau pour sa mère. Il quitte la maison familiale pour l’internat de son lycée. Il y découvre le judo. C’est le parfait exutoire face aux difficultés familiales. Il pratiquera ce sport jusqu'à la ceinture marron, juste à un souffle de la ceinture noire. Puis ce sont ses copains qui lui vantent les qualités d’un certain sport qui se pratique à 15 avec une balle ovale. L’adolescent se laisse séduire et se met à pratiquer le rugby. A l’insu de sa mère qui à toujours pensé beaucoup de mal de ce sport brutal. Elle n’hésitera pas à éconduire les dirigeants de l’équipe du lycée venus solliciter une autorisation parentale pour permettre au mineur d'exprimer légalement son talent. Hors de question de négliger les études pour la balle ovale. C’est donc pour faire plaisir a cette mère que « Titi » (c’est comme ça qu’elle l’appelle) fera Bac S, puis math sup,  avant de terminer par un diplôme d’ingénieur en chimie des matériaux. Un cas unique dans le milieu du rugby.

Coté jardin.
          Il n’est pasdevenu pilote de chasse comme il en rêvait. Mais Thierry Dusautoir est aujourd’hui le 3eme ligne aile le plus convoité du milieu du rugby. Il gagne très bien sa vie et n’a surtout rien perdu de ses origines ivoiriennes. Il adore le garba au poisson que lui cuisine sa mère, adore les morceaux de couper- décaler que lui fait découvrir sa sœur restée à Divo pour s’occuper de la ferme familiale. Malgré sa collection personnelle de 1000 bandes dessinées, il reste également sensible aux romans d’Hamadou Kourouma. Il ne tarit pas d’éloges quand il parle de l’éducation collective, à l’africaine qu’il a reçue sur les plantations de ses grands parents. Il y est d’ailleurs retourné il y a 2 ans et prévoit s’y installer pour s’en occuper lorsqu’il raccrochera les crampons. Ce célibataire en quête de bonheur comme il se présente lui-même se verrait bien également créer une entreprise en Cote d’ivoire, et pourquoi pas, promouvoir le rugby dans ce pays, histoire de garder la main. Ses compatriotes candidats à l’immigration devraient en prendre de la graine.
                                                                                                                                        
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26 oct. 2011

Les marabouts ivoiriens à l'heure Twitter et Facebook.

En Côte d’Ivoire, si Facebook, Twitter et les autres réseaux sociaux ne sont pas à l’origine d’un bouleversement aussi spectaculaire comme ce fut le cas en Afrique du Nord, ils influencent cependant toutes les franges sociales, même les plus infimes et celles résolument conservatrices comme les "marabouts". A Abidjan, les marabouts exploitent au mieux Internet et les réseaux sociaux pour attirer et fidéliser leur clientèle. 
De l’espace physique…

Dans le langage populaire ivoirien, le mot "marabout" désigne non pas un oiseau échassier mais une personne savante en sciences occultes et ésotérisme ; une personne à la fois capable de jeter des sorts ou d’en atténuer l’effet ou encore de lire le passé, le présent et le futur.
Dans la capitale économique ivoirienne, les marabouts ne déambulent pas dans les rues comme c’est bien le cas à Dakar au Sénégal, mais, ils y sont pourtant, en nombre réduit peut être, mais pas pour autant si discrets.
Dans certains quartiers, la rue et les autres abords de voies sont le lieu par excellence de l’exercice du maraboutage. Le nombre des marabouts qui exercent dans les rues diminue de jour en jour.
De plus en plus portés vers les moyens de communication modernes, en vue d’attirer une clientèle encore plus importante, les marabouts frappent régulièrement à la porte de certaines radios de proximité qui leur ont ouvert des espaces où ils vantent à longueur de journée leurs prouesses et font le récit de leurs exploits.
Aussi, en captant les réseaux sociaux dans leur campagne publicitaire, les marabouts innovent et entrent dans l’espace virtuel.

… A l’espace virtuel… nouveaux modes opératoires
L’utilisation d’Internet, de Facebook et de Twitter comme nouveaux outils de communication et d’interaction sociale a fait naître de nouveaux modes opératoires de consultation chez la plupart des marabouts à Abidjan.
Bamba Sinali revendique une vingtaine d’années d’expérience en ‘maraboutage’. Des années durant, il a exercé dans les rues avant de s’ouvrir un petit cabinet. Bamba raconte comment il a intégré internet et les réseaux sociaux dans son travail il y a seulement quelques mois.
"J’ai découvert Internet l’an dernier et jusqu’à une date récente je l’utilisais uniquement pour lire mes courriels. J’ai cherché à savoir pourquoi ma fille passait tant d’heures sur Internet. Elle m’a dit qu’elle discutait avec ses amis instantanément et qu’elles échangeaient aussi des photos et des documents. C’est comme ça que je lui ai demandé de m’ouvrir des comptes Facebook et Twiter que j’utilise pour garder le contact avec mes clients et attirer d’autres".

Consultation à distance 
Désormais, les clients de Bamba n’ont plus besoin de se déplacer pour se rendre chez lui. "De là où ils sont, ils peuvent m’envoyer leur photo par Internet. J’arrive à lire sur leur visage les problèmes qu’ils ont et je leur propose des solutions. Quand on tombe d’accord sur les modalités de paiement, je fais le travail", explique Bamba.
Sidibé Soilio est aussi marabout. Un marabout "moderne" qui raconte son expérience avec Internet et les réseaux sociaux.
"Depuis que je me suis inscrit sur Facebook je me reconnecte facilement avec mes clients. On arrive à échanger et comme ils sont satisfaits de mon travail, ils transmettent mon contact à leurs amis et parents qui ont des problèmes, et dès que je me connecte, on en parle. C’est merveilleux", affirme Sidibé.
Outre l’utilisation de Facebook, Sidibé a associé les services de transfert d’argent à sa méthode de consultation. "Je perçois une avance avant de faire le travail et quand je finis je reçois le reliquat toujours par transfert d’argent. C’est plus vite et facile. En retour, je confectionne des bagues et des petits talismans que j’expédie à mes clients".

Vite… sur Internet et Facebook 
Coulibaly Petiorna, un autre marabout plaint le sort de ses collègues qui pour une raison ou une autre ne sont pas sur la toile.
"Les plus gros perdants sont les marabouts qui passent leur temps à traîner dans les rues, en quête de clients. Ils doivent comprendre qu’aujourd’hui les clients potentiels n’ont plus le temps de se déplacer de chez eux pour les retrouver dans la rue", explique Coulibaly. "Alors qu’avec Facebook, un PDG peut être assis dans son bureau et vous contacter. C’est un avantage. Ceux d’entre nous qui ne savent ni lire ni écrire devraient songer à engager des lettrés pour les aider", ajoute t-il.
Fait de mode ou simple nécessité, les marabouts se sont mis aux technologies de l’information et de la communication. Ils mobilisent blogs, sites Internet et comptes Facebook pour capter la clientèle, en plus des consultations téléphoniques à distance par lesquels ils prétendent accomplir des miracles ; des miracles difficilement vérifiables.

                                                                                               Par Selay Marius Kouassi, Abidjan
                                                                                                        Source: Radio Nederland

10 oct. 2011

La recordwoman du piercing s’est mariée.




         Elaine Davidson est d’origine brésilienne et vit à Edimbourg en Ecosse. Cette infirmière de 42 ans s’est bâti une réputation en se couvrant tout le corps de piercings. En l’an 2000 le livre des Records Guinness l’avait déclarée femme la plus « percée » du monde alors qu’elle n’avait que 462 piercings. Mais elle a continué à agrandir sa collection, et aujourd’hui elle arbore fièrement 6.925 pièces de métaux. Elle n’en ôte jamais un seul sous aucun prétexte alors même que cet attirail pèse près de 3 kilogrammes.
           La plupart de ses piercings se situent sur ses parties génitales, aussi bien à l’intérieur qu’a l’extérieur. Son visage tout seul en compte 192. Les médecins affirment que ce type d’automutilation extrême comporte de nombreux risques tels les infections, l’hépatite ou le SIDA. Mais Elaine Davidson insiste pour que tout le monde sache qu’elle n’est ni droguée, ni alcoolique encore moins fumeuse. Son seul vice, c’est le Coca Cola.
        Avec son air bizarre on pourrait penser qu’aucun homme normal ne pourrait s’intéresser à elle. Détrompez-vous ! Elle est parvenue à passer un de ses anneaux au doigt de Douglas Watson, un honorable et décent fonctionnaire qui ne porte aucun piercing.


             Est-ce que des gens ont eu le courage d’assister à ce mariage ? Bien sûr ! Le couple a même crée l’émeute dans les rues d’Edimburg comme le montrent les photos du mariage. On leur souhaite de vivre heureux et d’avoir beaucoup…de piercings.

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7 oct. 2011

Voici comment les NTIC pourraient permettre de réduire la fraude aux examens et concours.


La bonne foi n’a jamais été la chose la mieux partagée. C’est connu. Un journal de la place rapportait il y a peu qu’une candidate au Baccalauréat cette année n’a rien trouvé de mieux à faire que cacher un téléphone portable dans son slip. Malheureusement pour elle, l’appareil a été découvert par les examinateurs et certains curieux qui assistaient à la scène n’ont pas hésités à la filmer avec leur téléphone portable. Résultat : notre candidate s’est évanouie de honte. Mon propre neveu, candidat à un concours administratif m’expliquait l’autre jour que des examinateurs avaient mis sur pied un « réseau » où ils prenaient de l’argent à des candidats pour ensuite retrouver leurs copies pendant les corrections et leur attribuer les notes qui leur permettraient d’être admis. 

Et pourtant au lancement des examens à grand tirage cette année, le gouvernement avait produit une déclaration par la voix de Madame la Ministre de l’éducation nationale. Elle avait particulièrement insisté à cette occasion sur la nécessité pour les acteurs du système éducatif d’organiser des examens propres. C’est que la fraude est si ancrée dans les mœurs qu’elle est en passe de devenir la norme. Les « prix » des différents concours sont connus de tous comme de la vulgaire marchandise sur le marché. C’est donc tout naturellement que l’on vous demande ce que vous avez payé ou qui vous a aidé lorsque vous êtes admis à un concours aujourd’hui. Cette  situation démoralise les candidats honnêtes, défavorise les candidats pauvres et entache la crédibilité de nos diplômes. Pour mettre fin à la fraude avant, pendant et après les examens, la Société Nationale des Examens et concours (SONEC) propose une solution informatique. 

Gnon Laurent et le système SONEC

La SONEC est une entreprise privée. Son Directeur Général est Gnon Laurent, un ingénieur informaticien. Il a présenté le 1er Septembre dernier à l’immeuble Versus Bank à Abidjan une solution innovante et à la pointe des nouvelles technologies qui permettra, selon ses propres dires, de garantir l’intégrité et la sécurité des résultats aux différents examens et concours. Son système se compose d’un logiciel, de scanners professionnels, et de fiches de composition. Chaque fiche de composition a trois volets : un volet candidat(A), un volet correcteur (B) et un talon (C). Sur chacun de ces volets figurent des codes définis par un algorithme très complexe qui ne peut être lu que par le logiciel. Le jour de l’examen les candidats remplissent le volet candidat. Ce volet est ensuite détaché de la fiche de composition, scanné et lu automatiquement par le logiciel. Il ne reste plus que des fiches de composition anonymes sur lesquelles les candidats écrivent. A la fin des épreuves, ces fiches de composition seront également scannées. Les correcteurs ont accès aux copies via internet et les corrigent à distance sur un écran d’ordinateur. Les notes reportées sur le volet correcteur sont également scannées et lues par le logiciel. Avec cette séparation des trois volets, il est pratiquement impossible de retrouver une copie et de falsifier des réponses ou des notes pendant la correction. Ce n’est qu’à la phase du traitement des résultats que le nom du candidat sera lié au code du volet candidat, et la note, liée au code du volet correcteur. Ces deux codes étant liés par un algorithme  complexe il ne reste plus au logiciel qu’à lier le nom du candidat à sa note. On fera de même pour chaque matière puis on demandera au logiciel d’afficher les résultats. A ce niveau il n’y a qu’une seule personne, le super administrateur, qui peut entrer son mot de passe et donner l’ordre au logiciel qui affiche la liste des admis par ordre de mérite avec leurs notes et leurs moyennes.

Les avantages du système

 L’intervention humaine est limitée au strict minimum comme on peut voir. L’autre avantage de ce système est sa rapidité car les scanners utilisés permettent de traiter 30 volets par minute. Ce qui signifie qu’un concours de 15000 candidats avec 4 matières différentes peut être traité en moins de 5 jours. De plus, les volets scannés sont enregistrés dans le logiciel, ce qui permet un contrôle à chaque étape, même après la proclamation des résultats. Les candidats et leurs familles sont ainsi rassurés, de même que les organisateurs du concours.

Est-ce suffisant?

Il aurait pu rester en Europe avec ses diplômes et y gagner correctement sa vie. Mais Gnon Laurent a préféré rentrer au pays pour mettre ses compétences au service de son peuple en proposant au gouvernement une solution fiable et à moindre coût pour organiser les examens et concours. Mais un système informatique, quel que soit son degré de sophistication et de perfection ne peut à lui tout seul permettre de juguler la fraude, surtout si il est administré par des hommes. Et donc, en plus du de ce système, c’est d’une véritable cure morale dont les ivoiriens ont besoin en ce moment. Car la fraude, tout comme la guerre nait dans les esprits des hommes et c’est en ce lieu qu’il faut la combattre.

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1 oct. 2011

Chirurgie esthetique: y a t-il des limites?


Je suis tombé l’autre jour sur un reportage diffusé par une chaine de télévision française. Je suis encore choqué par les images au moment où j’écris ces lignes. Et je sens même que je risque d’avoir un goitre si je ne partage pas avec vous ce que j’ai vu ce jour-là (c’est comme ça qu’on dit dans ma culture).

 « le roi de la zappette ». C’est ainsi qu’on m’a surnommé à la maison à cause de ma propension à changer de chaine de télévision à tout venant. Mais la télécommande de la télé a failli me tomber des mains l'autre  jour quand j'ai vu à l’écran  des prisonniers américains se faire tatouer le globe oculaire. Oui, vous avez bien lu. Et si vous croyez que c’est une blague détrompez-vous : un détenu a changé le blanc de ses yeux en bleu. Un autre, plus audacieux, a teint un œil en bleu et l’autre en rouge. 

Il a fallu pas moins de 40 injections pour mener à bien cette intervention. Les différents pigments ont été injectés directement sous la couche supérieure de l’œil en utilisant une seringue. Nos deux détenus ont affirmé à la fin de cette opération qu’ils se portaient bien. Seul le dernier avait l’impression d’avoir quelque chose dans l’œil. En tout cas ils ressemblaient à deux zombies tout droit sortis d’un film d’horreur.

Interrogés sur leurs motivations à se prêter à ce type d’intervention très risqué et d’ordinaire réservé aux patients ayant subi un traumatisme à l’œil, ils ont affirmé qu’ils le  font pour se démarquer et pour tester leurs limites. Cette façon de faire  est  en effet très en vogue dans les prisons Américaines où elle est pratiquée par des détenus sans qualification médicale et en dehors de tout bloc opératoire. L’œil est donc exposé à un risque d’infection au meilleur des cas. Au pire, une simple rotation du globe oculaire dans son orbite au cours de l’intervention peut entrainer sa crevaison par l’aiguille utilisée.
A la fin de ce reportage, j’avais comme des picotements dans les yeux. Personnellement, je ne supporte même pas d’avoir un simple cil sur œil. Aussi suis-je encore a me demander si le simple désir de paraitre mérite que des hommes atteignent le sommet de l’étrangeté !

La vidéo de l'intervention est ici. (patientez pendant le chargement)

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